Choisir sa technologie LTO – Une loterie ?

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Choisir sa technologie LTO – Une loterie ?

Certainement pas !

Pour choisir sa technologie, sans prendre un billet de loterie, Je vous propose de regarder cela ensemble, mais avant, quelques rappels essentiels sur le sujet.

La sauvegarde des données de l’entreprise sur support inerte reste encore aujourd’hui le seul moyen certain de faire face aux différents événements qui risqueraient de mettre en jeu la survie de l’entreprise.

C’est pourquoi l’outil de sauvegarde doit évoluer régulièrement en même temps que la croissance des données gérées par l’entreprise.

Alors, comment savoir s’il est temps de moderniser, changer, améliorer son outil sans forcément choisir le dernier né de la gamme ?

Sauvegarder : une finalité ?

Non, absolument pas, cela reste une nécessité.

La finalité c’est de pouvoir recharger ses données, voir reconstruire son Data Center. Pour cela il faut choisir sa technologie avec soin.

La facilité, une bonne solution ?

Non plus, car cela implique parfois des contraintes ou bien des situations bloquantes au moment où le retour aux opérations nécessitera célérité et efficacité. Parfois des choix qui apparaissent simples, efficaces et pas chères s’avèrent, au moment crucial, complètement inadaptés.

Il faut gardez à l’esprit l’objectif final 

C’est en fait le rechargement des données de l’entreprise qui doit rester l’objectif à atteindre.

C’est pourquoi, lorsque l’on veut modifier, changer, améliorer son système de sauvegarde, il ne faut pas rechercher la solution de confort pour faire la sauvegarde, mais celle qui vous permettra de tenir les objectifs de protection de données, de retour aux opérations, et dans certains cas, d’archivage.

Des objectifs clairs : sauvegarder vite, souvent, et recharger dans les meilleures conditions.

De plus en plus souvent les créneaux de sauvegarde se réduisent car la disponibilité des applications reste une priorité.

Donc on sauvegarde vite, pas toujours de manière intégrale, et avec une fréquence qui n’est pas forcément satisfaisante au niveau du risque de perte de données.

Et lorsque l’on veut recharger ses données, on a parfois de mauvaises surprises. C’est pour cela qu’il faut choisir sa technologie en gardant les contrainte de l’entreprise en tête.

Quels sont les critères principaux d’une bonne organisation de la sauvegarde ?

Le PCA /PRA :  ce sont eux qui définissent les critères de retour aux opérations et le niveau acceptable de perte de données pour l’entreprise. (RPO – RTO)

Le budget : il est important que celui-ci soit cohérent avec les objectifs définis

Les risques à prendre en compte : Les pannes , bien sûr. Mais aussi les catastrophes auxquelles l’entreprise pourrait être soumise, inondation, incendie, zone SEVESO, malveillance etc..

La cyber criminalité : Un risque plus récent, mais bien réel. Et lorsqu’une entreprise est attaquée, mieux vaut qu’elle ait les moyens de protéger ses données.

La LTO, le dernier rempart

Bien sur, en fonction des objectifs imposés et du budget,  d’autres outils que la LTO participeront à la protection des données, le Disk to Disk to Tape, le Flashcopy, le mirroring, l’Hyperswap D’IBM etc.. (voir le FlashSystem sur notre blog)

Mais alors, dans toutes ces considérations, il ne faut surtout pas contourner les difficultés et s’affranchir d’une sauvegarde sur bande. Ou croire que la prolifération des copies sur disque vous affranchi des risques.

La LTO permet de conserver vos données sur des support inertes, offline, ailleurs que dans votre Data Center et donc non accessible. (En cas de Cyber attaque, cela peut être salutaire, et là aussi j’ai les noms), choisir sa technologie n’est pas un choix anodin.

C’est votre dernier rempart de protection et celui qui vous permettra de retrouver vos données, et vos applications dans un délais que vous aurez défini au préalable.

Et si vous en doutiez, nous tenons à votre disposition la liste de ceux qui se sont protégés et ceux qui ont négligé ce dernier rempart. (et il y en a plus que l’on penserait, croyez-moi.)

Pas mieux, différents !

Et enfin si les capacités et performances des différents formats sont des facteurs d’améliorations incontestables, ils restent complémentaires dans la détermination de la solution correspondant à l’entreprise.

Capacité, débit, et compatibilité sont les éléments principaux qu’il faut considérer lors d’une réflexion sur le format LTO convenant le mieux à l’entreprise.

Capacité

Tout sauvegarder sur une seule cartouche est un avantage important car la programmation des sauvegarde pourra se faire sans intervention humaine. Mais ce n’est pas forcément la meilleure solution.

Débit de la LTO

Le bon débit de sauvegarde c’est celui qui vous permettra d’écrire l’intégralité de vos données sur votre cartouche en respectant la durée du créneau de sauvegarde dont vous disposez.

Compatibilité de vos cartouches d’archives avec la solution d’exploitation

Si votre activité vous impose un volume d’archive important et que celles-ci sont toutes sur un support LTO spécifique, que faire ?

20 ans de roadmap LTO, une belle pérennité !

Avec bientôt plus de 20 ans d’existence la technologie LTO n’a plus besoin de faire ses preuves.

L’arrivée du LT0 9 avec un nouveau format pour protéger les données de l’entreprise des cybers

Attaquants, la technologie LTO confirme son dynamisme et sa réactivité

roadmap

La capacité : un facteur important – Le débit un facteur majeur – bien les prendre en compte pour choisir sa technologie

  • LTO-1: 2000, capacité native 100 Go, débit 20 Mo/s
  • LTO-2: 2002, capacité native 200 Go, débit 40 Mo/s
  • LTO-3: 2004, capacité native 400 Go, débit 80 Mo/s, + WORM
  • LTO-4: 2006, capacité native 800 Go, débit 120 Mo/s, + chiffrement
  • LTO-5: 2010, capacité native 1,5 To, débit 140 Mo/s, + LTFS
  • LTO-6: 2012, capacité native 2,5 To, débit 160 Mo/s
  • LTO-7: 2015, capacité native 6,4 To, débit 300 Mo/s
  • LTO-8: 2018, capacité native 12 To, débit 360 Mo/s
  • LTO9 : 2020, capacité native 18 To, débit 708 Mo/s

Avec le doublement de la capacité avec pratiquement chaque nouveau format, le débit des LTO à suivi avec rythme de croissance de 20 à 50% à chaque génération.

En revanche l’accroissement du débit de la LTO9 par rapport à la LTO8 est presque de X2 !

Alors revenons à notre LTO9 

Que vous soyez équipé d’un LTO6, LTO7 ou LT8, si tout va bien, l’apport d’un LTO9 risque d’être faible voire inexistant.

En revanche, si avec l’un de ces formats, la capacité n’est plus suffisante, alors une réflexion prenant en compte le temps de sauvegardes, (en fonction du volume et du débit des différents modèles) et le nombre de cartouche nécessaire à une sauvegarde complète.

D’autres paramètres peuvent être considérés. Serait-il utile de considérer une librairie avec plusieurs lecteurs ? Et pourquoi ? Une compatibilité avec les archives est-elle nécessaire ?

Votre Data Center repose t il sur plusieurs OS différents ?

Votre PRA impose t il du RPO = 0 (l’entreprise souhaite de ne pas perdre de données quel que soit l’événement ? )

Autant de questions qu’il faut aborder afin de faire le bon choix et mettre en place la bonne organisation pour la protection de vos données

Et ma cartouche ? comment m’assurer qu’elle fonctionnera si j’en ai besoin ?

HubertIT vous propose de valider avec vous que votre sauvegarde vous permettrait de redémarrer votre Data Center . Avec vos cartouches, nous redémarrons vos environnements avec vos données afin que vous puissiez constater le bon fonctionnement de votre sauvegarde.

Elément clefs de votre PCA / PRA cela vous permet aussi de contrôler la durée de retour aux opérations afin de vous engager auprès de votre direction, et de valider les procédures de redémarrage.

Prenez contact avec notre consultant spécialiste.

En espérant que ces informations vous permettront de faire vos choix, n’hésitez pas à nous demander conseil sur les processus de sauvegarde, quel que soit le volume de données que vous voulez sauvegarder.

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